Déclaration de l’exécutif de l’AMPD

Jeudi le 22 août

Hier soir, le provost de McGill Christopher Manfredi et le vice-recteur Fabrice Labeau ont illégalement contacté nos membres pour tenter de les influencer à un point tournant des négociations collectives, violant ainsi les principes d’intégrité et de responsabilité de McGill. Par le biais d’un historique tronqué et d’omissions flagrantes, ces hauts dirigeants ont tenté de justifier leur décision de revenir sur leur engagement sans équivoque de nous rencontrer et de négocier avec nous les 19, 21, 29 août et le 4 septembre 2024.

Manfredi et Labeau utilisent ces tactiques pour éliminer notre syndicat. Ils ont eu recours à d’innombrables manoeuvres pour atteindre cet objectif. Ils se sont opposés à notre accréditation et ont perdu. Ils cherchent maintenant à obtenir une révision judiciaire – une procédure similaire à un appel – pour renverser cette décision et faire révoquer notre accréditation. Ils mettent tout en œuvre et dépensent des centaines de milliers de dollars provenant d’étudiants, de contribuables et de donateurs pour nous éliminer, nous et d’autres syndicats de professeurs. Si le provost et le vice-recteur voulaient vraiment créer une communauté mcgilloise stable et forte, ils mettraient immédiatement fin à leur pourvoi en révision judiciaire et reconnaîtraient les syndicats de professeurs de McGill.

McGill a présenté une série d’excuses pour justifier le non-respect de nos dernières dates de négociation. Mais nos membres savent que nous avons suspendu notre grève en juin sur la base de l’engagement de l’université de nous rencontrer. Nous l’avons clairement indiqué dans nos déclarations et sur les médias sociaux. Par exemple, notre annonce concernant la suspension de la grève se terminait comme suit :

Nous nous attendons à ce que McGill soit de retour à la table des négociations à la fin août ou au début septembre, aux quatre dates que nous avons déjà acceptées. Nos membres sont parvenus à un consensus pour reprendre la grève si nécessaire, au moment de notre choix, afin de parvenir à une convention collective.

Il n’y a aucune ambiguïté dans cette déclaration quant à l’importance que McGill respecte son engagement de nous rencontrer aux dates convenues. Laisser entendre le contraire, comme l’ont fait le provost Manfredi et et le vice-recteur Labeau dans leur tentative d’influencer nos membres, manque profondément de sincérité.

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